Rennes: Nicolas Huchet et sa main bionique mis à l’honneur par le MIT

Rennes: Nicolas Huchet et sa main bionique mis à l’honneur par le MIT

TECHNOLOGIES :  La célèbre université américaine a décerné le prix d’innovateur social de l’année à ce Rennais de 31 ans…

Nicolas Huchet planche sur son projet de main bionique depuis près de deux ans.
Nicolas Huchet planche sur son projet de main bionique depuis près de deux ans. – J. Gicquel / APEI / 20 Minutes

Le projet BionicoHand continue de faire parler de lui. A l’origine de cette main bionique réalisée à partir d’une imprimante 3D, Nicolas Huchet vient de se voir distinguer par laprestigieuse université américaine Massachusetts Institute of Technology (MIT). Retenu parmi les 10 Français de moins de 35 ans les plus innovants, ce Rennais de 31 ans a été couronné du titre d’innovateur social de l’année. Un trophée pour le moins prestigieux, le MIT ayant récompensé par le passé quelques grands noms dans le secteur des nouvelles technologies comme Mark Zuckerberg (Facebook) ou Jack Dorsey (Twitter).


MIT: Nicolas Huchet (BionicoHand) s’est… par frenchweb

C’est en 2013 que Nicolas Huchet s’est lancé dans ce projet ambitieux de main bionique accessible à tous. Amputé de sa main droite après un accident de travail en 2002, cet ingénieur du son est alors contraint de porter une prothèse standard. Pratique dans la vie de tous les jours, la main artificielle montre toutefois ses limites. «Elle ne permet qu’un seul mouvement et ce n’est pas la main que j’ai envie de montrer», indiquait à l’automne dernier Nicolas Huchet.

Une prothèse pour moins de 1.000 euros

Le déclic a lieu en 2012, alors que le jeune homme fréquente le Labfab de Rennes, sorte d’atelier de bidouille numérique. «En voyant les imprimantes 3D, j’ai tout de suite pensé à construire ma propre main», assure-t-il. Le projet BionicoHand est donc lancé avec un premier prototype de main bionique, développé sur le robot humanoïde InMoov.

Nicolas Huchet sillonne ensuite la planète pour présenter son innovation dans différents salons et nouer des contacts. «On voulait montrer que c’était possible de fabriquer soi-même une prothèse bionique pour moins de 1.000 euros alors qu’elles sont vendues entre 27.000 et 70.000 euros sur le marché», poursuit le jeune homme, qui tente désormais de lever des fonds pour la réalisation de son projet. La récompense du MIT devrait sur ce point lui donner un sérieux coup de pouce.

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