La crise ? Vous savez cette chose qui est arrivée en 2008, vous connaissez ? Trop bien n’est-ce pas ? Et peut-être que vous pensez qu’elle est désormais quelque chose du passé, reléguée dans un encadré des livres d’Histoire du lycée. Que nenni ! Elle est toujours encore bien présente. Et selon Goldman Sachs et la dernière analyse menée par Peter Oppenheimer on n’entre que dans la troisième phase de cette dernière, celle qui frappe… les économies émergentes.
Phase 1 : la bulle immobilière américaine
La première phase, tout le monde le sait maintenant, a été la crise immobilière aux Etats-Unis liée aux subprimes. Ces prêts immobiliers ont vu leurs intérêts exploser d’un coup rendant insolvables les emprunteurs et entraînant, de fait… la faillite des banques ou presque.
C’était l’année 2008 et le monde entrait dans une des pires crises financières qu’il ait connu depuis le crack du pétrole voire la crise de 1929. Mais c’était loin d’être fini.
Phase 2 : la crise de la dette européenne
Celle-là nous a frappé de plein fouet alors que la crise des subprimes nous semblait loin de l’autre côté de l’Atlantique : la crise de la dette européenne a commencé en 2011 et nous n’en sommes pas encore sortis.
Il suffit de se rappeler qu’il y a à peine quelques mois, en juin 2015, la Grèce a failli sortir de l’Euro et de l’Europe ne pouvant plus payer ses créanciers. Finalement l’Union Européenne l’a gardée sous son aile, tant bien que mal.
Phase 3 : les pays émergents
On ‘a vu avec la Chine, fortement médiatisée, mais également avec le Brésil : les pays émergents sont en crise, leur croissance ayant ralenti. Pour Goldman Sachs c’est la troisième vague de crise issue de la crise des subprimes.
Pour la banque, c’est simple : les retours sur investissement dans les pays émergents commencent à « inquiéter » alors que les taux directeurs des banques centrales sont au plus bas un peu partout. Et ça va être un problème pour l’Union Européenne.
La banque écrit en effet que « les marchés émergents étaient en pleine phase optimiste, portés par des taux très profitables aux Etats-Unis. Mais au moment où l’Europe est entrée dans une phase de croissance en 2012, boostée par la politique agressive de l’Union Européenne, les marchés émergents sont entrés dans leur phase de désespoir ».
Mais ce graphique, de Goldman Sachs, explique bien mieux tout ça :